jeudi 28 septembre 2017

Rose morte, tome 4, Ikebana

Couverture du livre : Rose morte, Tome 4 : Ikebana

Résumé:

1986, Manhattan. Depuis que Rose et Vassili ont quittés la France en avril 1943 sans en informer quiconque, Rose a coupé les ponts avec son mentor, le comte Artus de Janlys. Jusqu'au soir où son serviteur se présente en personne à l'entrée du fief de lady Rose : Artus est à New York, et il demande à rencontrer son infante. Il a besoin de son aide pour le piège qu'il ourdit de très, très longue date contre son ennemi de toujours, manigances qui nécessitent également l'intervention de Gabriel de la Cerda, un Arimath aussi frivole et versatile que dangereux...


L'avis d'Audrey:

Bien que cette série m'aie particulièrement transportée dés le premier tome, et bien je dois avouer que non, ce dernier volet ne m'a pas séduite et m'a même beaucoup déçue. Tout ce que j'avais trouvé particulièrement original et intelligent dans les autres tomes m'est apparu ici redondant, infiniment long et pesant.
La subtile plume de l'auteur qui cherche à se montrer détaillée à l'extrême où chaque mot semble choisi dans le registre le plus soutenu qu'il soit, pour le coup là m'est apparue surfaite. Autant cela passait dans les tomes précédents et un contexte historique, autant là j'ai trouvé les phrases trop alambiquées, trop élaborées. Ce qu'il avait lieu d'être dans un langage du XVIè ou du XVIII è siècle, m'est apparu complètement décalé au cœur des années 80 et dans un univers de boite de nuit et de musique pop.
Les répliques entre les personnages sont certes toujours aussi croustillantes... mais tant de descriptions sur les moindres détails, les gestes, les postures, les doutes des personnages dans ce registre élaboré voire pompeux... Et le tout se répète à l'infini. Tout comme les hypothèses sur une intrigue qui a fini par me perdre depuis longtemps par tant de protagonistes différents de paramètres et de complexités surnaturelles qui me dépassent. 
Bref un manque certain de simplicité et de clarté dans ce dernier tome pour ma part.

Alors oui, j'ai aimé retrouvé les joutes et les étincelles entre Artus et Rose, oui, nous en savons un peu plus sur la complexité des relations entre les 4 protagonistes. Mais cela fut noyé par tant de blabla que j'ai été profondément déçue. Peut être aussi car je n'ai pas retrouvé, comme dans les autres tomes, le volet historique. Ici point de Guerre Mondiale, pas de Révolution, juste quatre jours où les héros se retrouvent à New York et tentent de démêler une intrigue commencée il y a 4 siècles. 

La fin, nous laisse, une fois de plus sur un beau déchirement, et je lirai sans conteste l'ultime opus de cette série qui a quand même su me séduire et dont les personnages me sont attachés.

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