mardi 4 juillet 2017

Comment je suis devenue célèbre en restant chez moi


Quatrième de couverture:

On ne peut pas écrire un livre en un jour !Je me suis assise à dix heures du matin avec une tasse de chocolat et un sandwich à la confiture, pour commencer à écrire la première page. Quand j'ai relevé la tête, il était 11h04. Je n'avais rempli que deux pages. Imaginant que pour produire des mots, il fallait me fournir en énergie, je me suis fait trois autres sandwichs. Quand j'ai relevé la tête, éblouie comme une chouette, épuisée par l'effort, les doigts collants de confiture, il était 11h47. J'avais écrit 101 mots. J'ai commencé à comprendre que mon plan, qui était d'écrire entre quinze et trente livres par an, avait besoin de quelques ajustements. J'ai fini d'écrire mon livre deux ans plus tard.


L'avis d'Audrey:

Ce texte de cette quatrième n'est pas vraiment un résumé mais un extrait du prologue. Le prologue reprend comment Morag jeune fille de 15 ans a écrit son premier livre...
Et ce livre  est le récit qui reprend la vie de Morag et de sa famille nombreuse les Narmo. 
Les "Gonks" comme ils se surnomment sont les enfants assez étonnants intelligents et drôles qui ont pour parents une baba cool nommée Carole et un père qui suit leurs délires quotidiens, un peu dépassé. 
Oui délire, car les enfants font un peu ce qu'ils veulent. D'ailleurs, un jour, Morag, l'intellectuelle et lectrice de la famille décide de ne plus aller à l'école et de suivre les cours à la maison. Et voilà que tous les "Gonks" ne bougent plus de la maison. Une maison qui devient alors très agitée, et Carole qui doit se creuser la tête pour les occuper. 
Chaque chapitre relate les péripéties de la famille Narmo, depuis la sortie épique au Zoo, l'invitation au mariage de la nièce, les remarques de la mamie prête à adopter une des filles, la visite d'inspecteurs de l'éducation, ou tout simplement la découverte de la cuisine par Morag.

Voilà le journal quotidien d'une famille un peu déjantée vue par Morag, devenue jeune écrivain. Le récit est léger et drôle, se lit vite avec cet humour British et décalé. J'ai bien aimé lorsque Morag évoque sa mère fan des séries de pasteurs à la TV... c'est plein de petites références drôles et assez justes. On peut tous s'y retrouver un peu. 
J'ai aussi beaucoup aimé le prologue où Morag évoque ses premiers pas vers l'édition... 

En bref ce livre reprend la vie de cette famille nombreuse bien sympathique entre le roman et le journal intime. De plus, le format est plaisant avec une belle couverture aux bords arrondis...

Le récit est léger et drôle, se lit vite. 

Une lecture jeunesse sans prétention dans un joli format publié chez Flammarion jeunesse.

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